Considérez alors que vous traitez d’égal à égal : elle peut très bien vous jeter comme une vieille capote à 6 heures du mat’ avant que son mec ne rentre, ou vous larguez parce que votre copain est meilleur au plumard. C’est comme ça. Elles n’ont plus besoin d’un mari qui les nourrissent, elles ont donc le temps, le choix, et les moyens de sélectionner le meilleur mâle de l’arène en érection qui les entoure chaque fois qu’elles se déhanchent de façon délibérément aguicheuse sur la plus haute piste de danse de votre club favori. C’est la revanche de l’acquis indéniable que constitue la pilule et la majorité sexuelle à 15 ans. Elles sont plus difficiles, à vous de vous mettre au niveau. Elles n’ont pas forcément envie d’une nouvelle relation après une longue aventure… Tant mieux, vous non plus, et les enfants vous les faites facilement sauter sur vos genoux mais faut pas vous en demander plus. Si par contre vous cherchez The Love, il vous suffira d’être patient, si vous la chouchoutez elle quittera ses arguments en faveur du célibat.

Bon, bien sûr, un petit bémol : comme pour tout, ne généralisez pas. La Parisienne émancipée et bouffeuse d’hommes ne ressemble souvent en rien à Mélanie, 22 ans, originaire de Montluçon, qui a bien vu que dans les feuilletons le sexe n’est pas seulement après le mariage et que les femmes, et c’est pas nouveau, draguent aussi, mais cherche peut-être seulement le grand amour. Un p’tit conseil en passant : à celle-là ne parlez pas de bébé à la légère, elle est capable de vous en faire un.